La complication la plus redoutée est la phlébite compliquée d’une embolie pulmonaire. Le flux sanguin forme des caillots au niveau des veines du mollet ou de la cuisse. Ces caillots peuvent alors migrer jusqu’aux poumons et être à l’origine d’une embolie des artères pulmonaires. Le traitement de ces complications est essentiellement préventif par le port de bas de contention pendant l’intervention et 7 jours après, par le lever précoce après l’intervention, et enfin par la prescription de médicaments anticoagulants à dose préventive. L’emploi de ces différentes mesures préventives rend cette complication exceptionnelle.
La désunion de cicatrices n’est pas une complication en soit car de petites zones de désunion près du pli inguinal sont fréquentes étant donné que le patient est assis ou allongé et qu’il appuie et fait transpirer ses cicatrices. Des petits soins de cicatrisation dirigée ou une reprise des zones en désunion sous anesthésie locale permettent de régler le problème.
L’apparition d’un hématome qui correspond à la formation de caillots de sang. Ils sont dus au saignement d’un vaisseau sanguin après l’intervention alors que rien ne saignait lors de la fermeture de la plaie. En cas d’hématome important une ré-intervention chirurgicale est nécessaire.
L’infection: elle survient le plus souvent dans les 7 jours après l’intervention. Elle se traduit par l’apparition d’une inflammation et d’une douleur au niveau de la cicatrice. Le traitement peut être local en consultation avec des pansements, plusieurs fois par jour, destinés à nettoyer la cicatrice. Une ré-intervention peut parfois s’avérer nécessaire quand les pansements sont inefficaces.